La Turquie est l’un de nos principaux pôles régionaux dans le commerce avec l’Afrique. Les investissements turcs en Afrique et le volume des échanges ont plus que doublé au cours des dernières décennies et continuent à s’accroitre à un rythme très prometteur.
Les Emirat Arabe Unis sont en train de relancer l’une des routes commerciales les plus anciennes du monde, s’étant imposées non seulement comme une porte d’entrée clé vers l’Afrique, mais aussi comme le deuxième investisseur étranger du continent après la Chine. Lorsque l’on considère par exemple le projet One Belt One Road (OBOR), il y a une grande pression pour que le gouvernement des Émirats arabes unis, le gouvernement chinois et les gouvernements africains relient ces trois régions ensemble.
La Chine pourrait jouer les premiers rôles sur le continent où elle est le principal investisseur dans le secteur des énergies vertes, loin devant la France et l’Italie. Selon le dernier rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie, les entreprises chinoises construisent actuellement 30 % des nouvelles capacités électriques en Afrique subsaharienne, soit plus de deux cents projets entre 2010 et 2020. « On peut dire qu’un mégawatt sur deux est chinois.»
La coopération sino-africaine axée sur la construction d’infrastructures en Afrique a permis à la plupart des États bénéficiaires de relever le défi de la mobilité et d’augmenter leur taux de croissance et le niveau de vie des populations.